Eric-Emmanuel Schmitt

Schmitt

Dans son roman « Les perroquets de la Place d’Arezzo » Schmitt, né à Sainte-Foy-lès-Lyons, décrit la vie et les chagrins des habitants de la Place d’Arezzo. Il jette la lumière des phares sur les differents couples et sur ceux qui se cherchent encore. Le mystère d’une lettre d’amour anonyme envoyé aux habitants de la place révèle erreurs, illusions et désillusions. Il y a le politicien de premier plan dont le lecteur découvre qu’il est un dragueur, Diane une femme très élégante et obsédée sexuelle qui a des rendez-vous sadomasochiste, le banquier sérieux qui aime les hommes mais mène une vie familiale traditionelle et le galeriste qui dénie son amour pour sa secretaire car celle-ci ne correspond pas du tout à l’idéal de sa clientèle d’amateur d’art. Pas à pas le lecteur distingue les erreurs et les duperies auxquelles succombent les habitants de la place. Des histoires comme dans la vraie vie tel qu’on les connaît de son village ou de sa rue.
Oui, Schmitt parle de relations, de sentiments et il donne un aperçu sur des situations en tête à tête. Son langage est pourtant si délicat qu’on ne se sente jamais offensé. Grâce aux chapitres courts ce livre se prête parfaitement à la lecture du soir. La poursuite de la lecture le lendemain ne posera pas de problèmes.

 

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